L'heure est au recyclagePedro l'âne, le retour.
Décapage au pinceau (en tournant autour des décals ) à l'aide de décapant liquide (attention aux consignes de sécurité , elles sont précisées sur l'emballage) Ensuite dérouillage des parties oxydées (attelage, sabots de frein , passerelle) par passage à la brosse laiton (sur une miniperceuse par exemple). Les parties traitées sont dégraissées IMMEDIATEMENT, et rebrunies chimiquement (brunisseur au choix : Huet , Zébulon, ou votre armurier local).
La recherche de la bonne teinte est le plus difficile: trois choses interviennent : la teinte d'origine, la teinte que VOUS percevez et le rendu (mat , satin...).Dans ce cas précis qui au final n'est pas une restauration , la part la plus importante est celle que vous percevez. Mon brun est un peu trop « chaud » mais au final beaucoup plus flatteur. Le rendu satin est très proche de l'original. Dans tous les cas évitez le rendu brillant : il s'agit de wagon et pas de porcelaine. Il est toujours plus efficace d'avoir le rendu directement dans le cas d'une peinture complète que d'avoir recours aux vernis.
Dans ce cas , le traitement est le même que celui du porte auto : décapage en tournant autour des marquages à conserver. A la remise en peinture protéger les inscriptions à l'aide de « film liquide » type Maskol ou encore à l'aide de morceaux de post-it. Leur pouvoir adhésif est suffisamment fort pour resister à l'aérographe, et suffisement faible pour ne pas arracher le peinture ou les marquages lorsqu'on les retire.
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